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Une alimentation équilibrée dès le début

Seule une bonne alimentation permettra aux enfants de se développer correctement. Voici une raison suffisante pour réfléchir à l’alimentation dès la naissance: sein ou biberon? Petits pots tout prêts ou purées maison? Voici seulement deux exemples de questions auxquelles tu devras trouver une réponse.

Dans les premiers mois, ton bébé s’alimentera exclusivement de lait maternel ou infantile. En général, il est acquis que l’allaitement est idéal pour l’enfant, car le lait maternel correspond exactement à ses besoins. Mais si pour des raisons personnelles ou médicales, tu ne souhaites pas ou ne peux pas allaiter, ce n’est pas la peine d’avoir mauvaise conscience. Les laits infantiles d’aujourd’hui fournissent également à l’enfant tous les nutriments nécessaires à un bon développement. Dès que bébé commence à demander de la nourriture solide, vers l’âge de 6 à 12 mois, tu dois à nouveau prendre une décision: petits pots tout prêts ou maison? Il n’existe pas non plus de recommandation universelle sur le sujet. Il est cependant important de vérifier la qualité des produits des petits pots achetés dans le commerce, et de privilégier le bio. Tous les produits d’alimentation pour bébé sont strictement contrôlés. Par ailleurs, ils se réchauffent rapidement et simplement, ce qui en fait un repas idéal si vous n’êtes pas à la maison. En ce qui concerne le fait maison, l’avantage est que tu peux utiliser des fruits et légumes de saison. Cela te permet aussi de cuisiner selon les préférences de ton petit et de choisir le plus d’ingrédients frais et bio possibles pour la préparation des repas, qu’il s’agisse de légumes, fruits, viande, poisson ou céréales.

Dès que ton bébé mange à table avec le reste de la famille, il est recommandé d’appliquer les mêmes règles que pour les enfants plus âgés et les parents: manger équilibré. Préparer des repas équilibrés et diversifiés permet d’avoir un bon apport en nutriments. Et si les parents sont responsables du choix et de la préparation des aliments, les petits décident quant à eux de la quantité qu’ils souhaitent manger. En effet, ils savent déjà très bien reconnaître la sensation de faim et de satiété, et les parents peuvent s’y fier. Sans oublier qu’il n’existe pas de bon ou de mauvais aliments, mais que tout est question de quantité et d’habitude! Il est également important de faire de vrais repas en famille le plus souvent possible et de prendre son temps pour manger. La nourriture en sera d’autant plus appréciée, et s’attabler ensemble permet également d’échanger et de partager des moments de joie et de plaisir tout en conférant une atmosphère de détente au repas. Même si les enfants ne veulent pas toujours goûter de nouvelles choses, on ne perd jamais rien à essayer! Fais figure d’exemple en la matière! Critiquer et mettre la pression sur l’enfant ne feront que bloquer son appétit. Laisse-le découvrir les aliments avec tous les sens. Car tout ce que nous voyons, sentons, goûtons, touchons ou entendons peut provoquer une réaction d’envie ou de dégoût. Il est également recommandé de prendre des repas réguliers, car s’ils sont bien répartis au long de la journée, ils stimuleront les performances et la concentration de l’enfant quand celui-ci ira à l’école. Il est donc pertinent de proposer un petit-déjeuner équilibré et/ou un goûter entre deux repas. À table et pour les en-cas, propose le plus de fruits et légumes de saison et si possible de la région, car ils contiennent tous des nutriments importants et variés. En ce qui concerne les boissons, l’eau doit être la boisson principale. Tu peux sans problème servir de l’eau du robinet, car en Suisse, elle est propre, peu chère, toujours disponible mais aussi sans calories ni sucres ou substances acides nocives pour les dents. Il est recommandé de boire de quatre à cinq verres par jour.

Lien recommandé:

Le disque alimentaire suisse (mis au point par la Société Suisse de nutrition SSN, Promotion Santé Suisse et l’Office Fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV) illustre les principales recommandations pour l’alimentation et l’activité physiques des enfants. Retrouve des recettes et des documents à télécharger sur la thématique alimentaire sur www.sge-ssn.ch.

La communication bienveillante

La façon dont tu communiques avec ton enfant se répercute sur le type de relation que tu établis avec lui, mais également sur sa personnalité et sa propre perception de lui. Reste bienveillant, et il le sera aussi!

Cette situation t’est peut-être familière: si tu te sens stressée ou fatiguée, tu réagis plus vivement envers ton enfant que quand tu es en forme et reposée. Quand tu te sens bien, tu peux être plus décontractée et faire preuve d’une meilleure empathie envers ton petit, et celui-ci se sent aimé et accepté. Prenons l’exemple typique suivant: Papa rentre tard du travail et son enfant va à sa rencontre d’un air joyeux pour lui raconter sa journée. Mais celui-ci se contente d’un petit bisou sur la joue et se retire dans la pièce voisine avec son journal. L’enfant est frustré et tape contre la porte. Papa s’énerve et lui demande d’arrêter immédiatement. Mais l’enfant se met à pleurer, ce qui augmente la colère du papa et l’empêche de porter de l’attention à son enfant, car à ses yeux, ce dernier s’est mal conduit. Le reste de la soirée se déroule dans une ambiance plutôt froide. Dommage! Faisons un petit retour en arrière: tout a commencé lorsque papa n’a pas porté attention à son enfant. Le petit n’a pas compris que son père avait tout d’abord besoin de se détendre. Il réagit donc par des pleurs et des coups, et pour finir, l’incompréhension règne des deux côtés. Si ces malentendus deviennent fréquents, de véritables ruptures peuvent détériorer la relation. L’enfant se sent incompris, et comme son père le considère de plus en plus comme un petit difficile, celui-ci va renforcer cette image en modifiant son comportement.

Bien entendu, ce genre de situations arrive parfois, et le but n’est pas non plus de les stopper complètement. Les enfants n’ont pas besoin de parents parfaits, qui leur apportent toujours de l’attention et ne font jamais d’erreurs. Cependant, les parents peuvent prendre conscience de ce type de situations au quotidien et réagir avec plus de précaution. En dirigeant parfois notre attention sur nous-même de manière bienveillante et intéressée, et en cherchant à identifier nos humeurs, nos pensées et nos émotions, nous apprenons d’un côté à mieux nous connaître et de l’autre à se mettre à la place de nos enfants. En effet, notre humeur influence notre perception et ainsi nos actions et notre manière de communiquer.

En essayant plus souvent de voir le monde à travers les yeux de vos enfants, vous parviendrez à comprendre leurs émotions et à réagir correctement. Vos petits auront alors le sentiment d’être respectés. De plus, leur sentiment de confiance grandit et leur permettra de trouver leur chemin au cours des situations difficiles qu’ils auront à affronter au cours de leur vie. Les recherches sur le cerveau l’ont prouvé: la pratique formelle de la bienveillance modifie notre cerveau! Dans son livre «Le cerveau de votre enfant», l’auteur Daniel Siegel décrit comment et pourquoi la bienveillance peut contribuer au bien-être de nos enfants. Les enfants auront l’impression d’être «compris» et «acceptés», seulement si leurs parents sont là pour eux, avec leur corps, leur cœur et tous leurs sens.

Conseils de lecture:

De nombreux livres aident à intégrer et à s’exercer à la bienveillance au quotidien, dont l’ouvrage «Achtsame Eltern – glückliche Kinder» (seulement en allemand) de Lienhard Valentin, qui comprend de nombreuses astuces et des exercices d’introduction à la bienveillance. Éditions Arbor Verlag, EAN 9783936855289, CHF 26.90.

Ou alors: «”Glückliche Kinder”, Erziehung in Liebe und Achtsamkeit aus der Reihe mitGefühl», de Ronald P. Schweppe (seulement en allemand). Cet ouvrage comprend un cours de cinq semaines avec test de départ ainsi que de nombreux exercices pour apporter une éducation bienveillante et sans jugements aux enfants. Éditions Systemed Verlag, ISBN 978-3-95814-000-4, CHF 4.90

Accueil familial de jour, garderie ou crèche?

Trouver le bon mode de garde pour ses enfants est la grande préoccupation de tous les parents qui travaillent. Mais laquelle des formes convient le mieux? Qui propose quoi et quels sont les avantages et les inconvénients des différents modes de garde?

Si vous souhaitez faire garder vos enfants en dehors de votre domicile, vous avez l’embarras du choix. Il vaut la peine de comparer les différents modes de garde. Un aperçu:

Accueil familial de jour

Offre/personnel: vous trouverez aussi bien des accueillant(e)s en milieu familial qui travaillent à leur compte que d’autres, qui exercent pour des associations. L’avantage des accueillant(e)s en milieu familial engagés par le biais d’une association est qu’ils ou elles proposent des contrats de collaboration. En embauchant vous-même un(e) accueillant(e) en milieu familial privé, c’est à vous de régler la garde, le salaire, les congés etc., idéalement sous forme de contrat.
Environnement social: la garde a lieu au sein d’une famille. Selon le cas, l’accueillant(e) en milieu familial a lui/elle-même des enfants ou en accueille encore d’autres. Cela peut signifier qu’il/elle aura moins de temps à consacrer à votre enfant.
Stimulation: très différente selon les cas.
Horaires de garde: à convenir, généralement aussi possible si l’enfant est malade.
Coûts: les places de gardes d’enfants gérées par une association sont souvent subventionnées et dépendant du revenu familial.

Crèche/garderie

Offre/personnel: les crèches font partie des modes de garde proposés en complément à la famille. Ils prennent en charge les enfants à partir d’env. 3 mois jusqu’à ce qu’ils entrent à l’école maternelle. Les garderies prennent également en charge les enfants scolarisés durant les vacances et font partie des modes de garde proposés en complément à l’école. Souvent, elles offrent la possibilité de déjeuner sur place. Dans les crèches et garderies, l’accueil des enfants est assuré par un personnel pédagogique formé, ce qui permet de garantir un encadrement professionnel.
Environnement social: l’enfant rencontre d’autres camarades de jeu et personnes d’encadrement.
Stimulation: les différents contacts favorisent le comportement social.
Horaires de garde: selon l’offre individuelle de la crèche ou de la garderie. Les horaires/périodes (aussi pendant les vacances) peuvent être définis clairement, ce qui facilite la planification d’activités.
Coûts: pour les crèches/garderies publiques, ils dépendent du revenu.
Éventuels inconvénients: au début, les enfants menus et timides peuvent avoir du mal à trouver leur place au sein d’un grand groupe. De plus, selon la taille du groupe, il n’est pas possible de s’occuper individuellement de chaque enfant. Si un enfant est malade, il n’a pas le droit d’aller à la crèche. Dans ce cas, les parents ont besoin d’une solution de garde de dépannage. Nombre de crèches ont des listes d’attente.

Garde privée par les membres de la famille

Offre/personnel: les membres de la famille comme les grands-parents, les amis ou voisins ne sont généralement pas des éducateurs qualifiés. Leur style d’éducation peut donc être très différent, ce qui peut provoquer des conflits.
Environnement social: les personnes privées sont en général flexibles et interviennent également si l’enfant est malade.
Stimulation: le contact fréquent avec les personnes retenues permet de construire une relation avec elles. La stimulation de l’enfant dépend des personnes qui l’encadrent.
Horaires de garde: généralement très grande flexibilité.
Coûts: selon ce qui est convenu, cette solution peut être très peu onéreuse.

Liens recommandés:

www.kibesuisse.ch
www.babysitting24.ch
www.kitaclub.ch

Le retour de maman

Nombre de femmes prennent un congé parental pour se consacrer à l’éducation de leur(s) enfant(s) et, après plusieurs mois ou années, elles souhaitent reprendre leur activité professionnelle. Comme le monde professionnel évolue rapidement, il est important de bien se préparer.

Dans notre pays, la plupart des couples souhaitant concilier vie de famille et vie professionnelle se trouvent dans une situation de conflit entre la famille et le travail. Bien que les décideurs politiques et économiques soulignent l’importance des familles avec enfants pour notre société, en pratique, les jeunes parents font souvent des expériences bien différentes. Les employeurs manquent de flexibilité et les emplois à temps partiel adaptés sont toujours denrée rare. Aussi, par souci du bien-être de leur bébé, de nombreuses femmes préfèrent, du moins au début, s’abstenir de travailler. Mais avec l’indépendance croissante de leurs enfants, la majorité des femmes envisage de reprendre une activité professionnelle. Quiconque souhaite reprendre le travail devrait faire un planning étape par étape.

1re étape: définir ses objectifs

Dans le cadre de la préparation de son retour, il s’agit de se poser les questions suivantes: Quelles sont mes capacités? Quel est mon but? Quelles sont les lacunes pour y arriver? Et aussi: Comment gérer la garde des enfants? Pour répondre à ces questions, un bilan personnel s’impose. Quels sont tes points forts? En effet, le travail familial permet d’acquérir des compétences également demandées sur le marché du travail et pouvant influencer le niveau de salaire.

2e étape: qui s’occupe des enfants

Si tu veux concilier vie familiale et vie professionnelle, il te faut une solution adaptée de garde d’enfants. Demande-toi si ton partenaire, les grands-parents, d’autres membres de ta famille ou même de bons voisins pourraient être une solution. Bien entendu, il existe en Suisse différents modèles de garde d’enfants complémentaires, toutefois, dans de nombreuses communes, la demande dépasse l’offre. Il est donc fortement recommandé de s’informer à l’avance. Retrouve plus d’informations sur www.kinderkrippen-online.ch ou www.tagesfamilien.ch

3e étape: nouer des contacts

Le retour au travail est généralement plus facile après quelques mois de congé de maternité qu’après une pause de plusieurs années. L’idéal étant de ne jamais rompre complètement avec le monde du travail afin de ne pas perdre le lien. Il est donc recommandé de conserver un travail à temps partiel, si restreint soit-il. Il est également important de ne pas perdre le contact avec les collègues de travail et de continuer à cultiver des relations professionnelles. Il existe aussi de nombreux cours dédiés aux femmes souhaitant reprendre le travail, proposés sous différentes formes et dont la durée varie.

4e étape: bien postuler

Un bon dossier de candidature et une préparation ciblée à l’entretien d’embauche sont autant d’atouts. Informe-toi au préalable sur ton nouvel employeur potentiel. La question des attentes salariales sera certainement également abordée. L’idéal est de connaitre à peu près ta valeur. En cas d’incertitude, les associations professionnelles fournissent des informations sur les salaires usuels par branche.

L’opposition, une faiblesse?

Au cours des innombrables processus d’apprentissage qu’il traverse, un enfant est régulièrement confronté à la frustration, ce qui peut se manifester sous forme d’agressivité, de colère et d’opposition. De tels sentiments sont justifiés et importants et les parents peuvent apprendre à les gérer avec sérénité.

Combien de fois par jour, les parents et autres personnes impliquées dans l’éducation d’un enfant lui disent «Ne te mets pas en colère comme ça!» et tentent de le calmer? Mais de cette manière, ils ignorent un véritable sentiment, ce qui favorise généralement l’expression destructrice de l’agressivité. Le fait que les adultes soient aussi souvent indifférents à l’agressivité est probablement dû au fait que la colère, l’irascibilité, l’agressivité et l’opposition sont considérées comme étant négatives. Pourtant, ces sentiments font partie des émotions de base au même titre que l’amour, la joie et la tristesse, et il est juste d’exprimer ces sentiments. Simplement, il faut veiller à ce que les enfants aient la possibilité d’exprimer leur colère de manière constructive. Alors, comment les parents devraient-ils gérer les crises de colère et d’opposition de leurs jeunes enfants?

Tout d’abord, il est important d’avoir une acceptation fondamentale de tous les sentiments, car ils ne sont ni bons ni mauvais, mais l’expression sensée d’informations pertinentes. En réagissant calmement en lui disant «Je remarque que tu es en colère», vous pouvez faire comprendre à votre petit garnement que vous percevez ses sentiments et les prenez au sérieux. Souvent, les jeunes enfants ont simplement besoin de cette perception et prise au sérieux pour se calmer. Le thérapeute familial Jesper Juul décrit ce processus comme un «conflit sain». Lorsque les parents ne supportent pas de voir leur enfant frustré et en colère, ils interrompent ce processus majeur. Nombre de parents souhaitent éviter ces sentiments «négatifs» chez leur enfant pour avoir à nouveau l’enfant heureux et content devant eux. Ils cèdent à leur enfant en colère alors qu’ils savent que ce n’est pas la bonne solution.

Il est généralement recommandé de prendre du recul et d’attendre que la tempête émotionnelle se soit un peu apaisée pour engager un dialogue ouvert avec l’enfant et tenter de comprendre ce qui a causé sa contrariété, sa colère ou son opposition. Si, au contraire, vous prenez parti, jugez, faites la morale ou des reproches, la détresse de l’enfant grandira, ce qui intensifiera son comportement. Un enfant qui a le droit d’exprimer tous ses sentiments sans qu’il soit jugé et qui sait qu’il est écouté et compris, ne ressentira pas le besoin de faire une crise pour attirer l’attention sur ses besoins existentiels. Paradoxalement, ce n’est en effet pas la tabouisation mais l’acceptation de la colère qui conduit à moins de violence. L’expression de sentiments agressifs fait partie du répertoire «normal» de comportements humains. Seuls la tabouisation et le mépris conduisent à des formes destructives comme la violence. Offrons donc aux enfants, à la maison et à l’école, la possibilité d’être comme ils sont vraiment et de montrer leurs sentiments, qu’ils soient beaux, douloureux ou déroutants. Aidons-les à faire la différence entre ce qu’ils ressentent et ce qu’ils font, afin qu’ils apprennent à prendre des responsabilités dans leurs relations avec eux-mêmes et les autres. Cela demande des règles, une bonne dose de fermeté et de cohérence, une communication bienveillante ainsi qu’une attitude calme et posée.

Fais dodo, mon chéri..fais dodo...

La quantité de sommeil nécessaire varie énormément selon l’âge de l’enfant. Il n’existe donc aucune règle universelle permettant de connaitre le nombre d’heures de sommeil en fonction de l’âge. Avec l’âge, les enfants apprennent petit à petit à faire leurs nuits, mais ont souvent des problèmes pour s’endormir. À quoi faut-il porter attention?

Les problèmes de bébé pour dormir et s’endormir seuls peuvent préoccuper les parents pendant des mois voire des années. Au cours de la deuxième année, les enfants commencent à s’affirmer et à se différencier des autres. Ils sont également conscients de cet épanouissement de la personnalité, et se rendent alors compte qu’ils sont seuls lorsqu’ils se réveillent au milieu de la nuit. Le comportement face à l’angoisse de la séparation et de l’abandon varie selon l’enfant. Certains apprennent très tôt à se rassurer et à se procurer eux-mêmes un sentiment de sécurité. Mais d’autres cherchent plutôt la présence des parents et viennent se glisser en pleine nuit dans leur lit. Que faire? Peut-être que la présence de ton enfant dans le lit parental ne te dérange pas. En effet, si tout le monde se sent bien, pourquoi dire non? Dans de nombreuses sociétés, parents et enfants partagent le même lit. Souvent, les parents refusent que leur petit se glisse dans leur lit mais acceptent qu’il dorme dans la même chambre. Il est alors facile d’installer un matelas à côté du lit parental.

Une routine de soir aide l’enfant à s’endormir et à ne pas se réveiller pendant la nuit. Les petits ont besoin d’une grande régularité qui leur permettent de mieux s’orienter. Ainsi, instaurer une routine et des rituels signalisant à l’enfant ce qui va se passer peut être extrêmement bénéfique. Il est ainsi informé des événements à venir, ce qui lui procure un sentiment de sécurité. Le rituel de bonne nuit doit inciter l’enfant à dormir, mais le mieux est que l’enfant s’endorme sans la présence de ses parents.

5 astuces pour s’endormir plus facilement

  1. Être tranquille et calme avant d’aller dormir: l’activité physique au cours de la journée est bénéfique et stimule le sommeil puisque l’enfant est fatigué.
  2. Fais attention à proscrire tous les jeux turbulents au moins une heure avant d’aller au lit et de calmer doucement ton petit. Chante-lui une berceuse ou raconte-lui une histoire paisible.
  3. Une heure avant d’aller au lit, la télévision et les écrans sont interdits.
  4. Les doudous ou les couvertures douillettes peuvent se révéler très utiles pour aider les petits à dormir et à s’endormir. Il s’agit d’objets de transition facilitant la séparation du soir avec les parents et qui font office de «remplacement».
  5. Évite tout ce qui pourrait perturber le sommeil comme de la lumière et du bruit, un dîner copieux (le mieux est d’espacer d’une heure au moins le dîner de l’heure d’aller au lit) ainsi que des boissons contenant des substances stimulantes telles que le coca ou du thé glacé. Par ailleurs, il est conseillé de fumer le moins possible à l’intérieur de la maison.

Et quel que soit l’âge de l’enfant, il doit dormir selon ses besoins, mais pas plus. S’il est obligé de rester au lit plus que nécessaire, il fera preuve de résistance lors de l’heure d’aller au lit, il aura du mal à s’endormir ou se réveillera pendant la nuit. En analysant le rythme réveil-sommeil de ton enfant pendant deux semaines, tu pourras déterminer la quantité de sommeil lui étant nécessaire. Chaque nuit, note le nombre d’heures pendant lesquelles ton enfant a dormi. Tu peux ensuite les additionner et les diviser par le nombre de jours pendant lequel tu as mené l’expérience. Ton enfant ne doit pas dormir plus que le nombre auquel tu es parvenu.

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Les grandes étapes du développement chez les jeunes enfants

Nourrisson, bébé, bambin, enfant: les premières années sont passionnantes et intenses pour les enfants comme pour les parents! Et bien entendu, les petits se développent à toute vitesse: voici un aperçu des étapes les plus importantes.

«L’herbe ne poussera pas plus vite si tu tires dessus.» Ce dicton supposément originaire d’Afrique représente merveilleusement bien le flegme et la tranquillité africaine. Voici deux qualités qui seraient bien nécessaires chez les jeunes parents de chez nous. Chaque enfant se développe à son rythme, et il est inutile voire contreproductif de vouloir accélérer le processus de développement. Laisse à ton enfant le temps nécessaire pour qu’il s’épanouisse. Tout comme les enfants se développent différemment, ils grandissent également selon des rythmes différents et peuvent afficher un poids et une taille très variables dès la naissance. Ainsi en moyenne, le poids des filles à la naissance s’élève à 3300 grammes, et à 3500 grammes pour les garçons. Ceci dit, certains nouveau-nés pèsent seulement 2500 grammes, alors que d’autres affichent un poids de 4500 grammes ou plus. La taille moyenne des petits à la naissance se situe entre 50 et 52 centimètres environ. Et pourtant, certains affichent 46 cm et d’autres 55 cm. Ces différences de poids et de taille se maintiennent durant les années suivantes et peuvent même augmenter. Comme les enfants ont une taille et un poids variables quel que soit leur âge, il est seulement possible d’estimer correctement leur croissance grâce aux valeurs maximales et minimales de référence pour le poids et la taille ainsi qu’à leur rythme de croissance individuel. Les pédiatres peuvent par exemple interpréter ce que l’on appelle les percentiles des courbes de croissance, qui permettent de suivre l’évolution du poids sur une période de temps définie. Au bout d’un an, les parents ne se font pratiquement plus de soucis à propos de la croissance de leur enfant. Ils arrêtent de peser et de mesurer leur petit, car ils commencent à se dire que la croissance poursuit doucement son chemin. Le développement corporel n’est plus aussi spectaculaire qu’avant durant la deuxième et la troisième année, et le rythme de croissance diminue.

Le développement de la motricité fine et globale dépend du degré de maturité propre à chaque enfant et peut durer jusqu’à la puberté. Dans les premiers mois, bébé apprend à maintenir une position et à gérer la gravité. À partir de six mois, il commence à se déplacer. Il est important de savoir que la motricité, par exemple les premiers pas indépendants, ne sera pas accélérée en pratiquant des exercices. Par ailleurs, il n’existe aucun lien entre la vitesse du développement psychomoteur et les autres types de développement. Un enfant dont la motricité tarde à arriver peut être en avance pour l’acquisition du langage et inversement.

La plupart des enfants apprennent à parler sans rencontrer de problèmes notables. Cependant, jusqu’à 15% d’entre eux ne commencent pas à parler à l’âge de deux ans, comme c’est normalement le cas. La moitié d’entre eux environ prennent leur temps avant de prononcer leurs premiers mots. Tout au long du processus d’acquisition du langage, les parents ont une tâche d’accompagnement majeure, car ils peuvent satisfaire la curiosité de leur enfant et stimuler son apprentissage linguistique grâce à leur présence et leur attention. Les petits apprennent et découvrent que les mots servent à décrire leur environnement, et qu’ils peuvent ainsi entrer en contact avec d’autres personnes et réaliser certaines choses.

Le rôle des parents est notamment d’accompagner l’enfant jusqu’à ce qu’il devienne autonome. L’apprentissage de l’autonomie selon l’âge de l’enfant est un élément important permettant à l’enfant de prendre confiance en soi. Ainsi, le développement socio-émotionnel de l’enfant au cours de la deuxième année cause entre autres des changements de comportement profond, comme par exemple le développement de la personnalité. L’enfant se reconnaît en tant que personne, identifie les autres en tant que tels, commence à ressentir des émotions pour les autres et à faire preuve d’empathie. Il se met à vouloir imposer sa volonté. S’il échoue, il exprime son mécontentement par des actions de rejet plus ou moins intenses selon son tempérament, et qui font partie du développement entre deux et cinq ans. Dans la deuxième année, les enfants commencent également à devenir autonomes pour certaines tâches moteures comme manger et boire tout seul, s’habiller et se déshabiller, aller sur le pot ou aux toilettes, etc.

Conseil de lecture:

«Babyjahre», Remo H. Largo, Serie PIPER (en allemand)

Jeunes parents

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Nos check-lists pour l’équipement de base de bébé t’aident à démarrer tout en douceur l’aventure avec ton enfant

Un sevrage en douceur

Idéalement, le sevrage est un processus qui s’étend sur plusieurs mois. Cela vous permet, à toi et à ton bébé, de passer à l’étape suivante chacun à sa manière. Si tu souhaites ou dois sevrer ton enfant rapidement ou à un moment précis, tu peux avoir recours à des médicaments.

L’OMS et l’UNICEF recommandent d’allaiter de manière exclusive jusqu’à l’âge de six mois. La Société suisse de pédiatrie (SSP) formule ses recommandations ouvertement: C’est toi qui décides de la durée de l’allaitement de ton enfant. Ce qui veut dire que tu n’es pas obligée d’allaiter aussi longtemps. En revanche, tu peux poursuivre l’allaitement aussi longtemps que cela vous fait du bien, à toi et ton enfant.
Il est toujours possible de procéder au sevrage et, en fonction du moment où il a lieu, les méthodes peuvent être différentes. Si tu as décidé de procéder au sevrage immédiatement après la naissance de ton enfant, tu peux prendre des médicaments pour stopper la montée de lait maternel. Inconvénients: certains effets secondaires, la lactation n’est pas forcément stoppée efficacement, le ralentissement de l’involution de l’utérus et le fait que la décision ne peut pas être révoquée. Lors du sevrage sans médicaments, le sein n’est tout simplement plus donné à l’enfant. Certes, en règle générale, la lactation continue, mais il est possible de soulager les seins à l’aide d’un tire-lait. La montée de lait s'interrompt d’elle-même lorsque la jeune maman allaite moins ou plus du tout. Cette méthode présente l’avantage de pouvoir revoir sa décision.

Lors d’un sevrage au cours des premiers six mois de la vie de l’enfant, la maman peut décider si elle veut avoir recours à des médicaments ou non. Dans le cas d’un sevrage avec prise de médicaments, il est important d’éviter un engorgement des seins en tirant le lait et en appliquant des compresses apaisantes. Un sevrage sans médicaments présente l’avantage de pouvoir s’habituer doucement à la nouvelle situation. Les tétées sont réduites au fur et à mesure et le lait maternel est progressivement remplacé par du lait infantile. Le sevrage peut être adapté au rythme de la maman et aux besoins de l’enfant. Un sevrage partiel peut par exemple convenir aux mamans ayant repris le travail: pendant l’absence de la maman, le bébé est nourri avec du lait infantile, et à la maison, il reprend le sein.

Si le sevrage a lieu après les six premiers mois, il est également possible d’introduire la diversification alimentaire. Pour un sevrage en douceur, tu peux remplacer progressivement les tétées par des aliments solides. Il faut compter plusieurs mois d’adaptation, car apprendre à manger prend son temps. Pour accélérer la chose, tu peux également donner du lait infantile à ton enfant.

Le sevrage peut être un cap difficile à passer pour toi et ton enfant. Il est donc recommandé d’y consacrer suffisamment de temps et, durant cette phase, le contact physique et la tendresse revêtent une importance majeure. Quelle que soit la méthode de sevrage que tu choisis, veille à boire suffisamment, surtout si tu as recours à des médicaments. Cela permet en effet de réduire les effets secondaires.

Source/Lien utile: Stillförderung.ch

commencer la diversification alimentaire La première purée de bébé

En dépit de l’intimité que procure l’allaitement, les bébés commencent à s’intéresser de plus aux plus à de nouveaux aliments au bout de quelques mois. Il devient alors temps de démarrer la diversification alimentaire.

Si ton petit commence à ouvrir de grands yeux durant les repas, cela signifie qu’il est prêt à goûter à de nouvelles choses! En général, bébé commence à s’intéresser aux aliments à partir du 6e/7e mois. L’organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de nourrir les bébés exclusivement au lait maternel dans les six premiers mois de leurs vies. Il est ensuite possible d’introduire progressivement de nouveaux aliments.

Ceux-ci peuvent être liquides, semi-liquides ou solides, mais le lait maternel ainsi que les laits pour nourrissons ou laits infantiles n’en font pas partie. Il peut s’agir par exemple de bouillies de lait et de céréales ou de purées de légumes et de viande réalisées par tes soins ou achetées en petits pots. Au début de la diversification alimentaire, il est préférable de continuer à allaiter, car le lait maternel est un bon complément aux aliments et permet à bébé de bénéficier d’une alimentation adaptée à ses besoins pendant sa première année. Bien entendu, les bébés nourris au biberon peuvent également commencer la diversification alimentaire à partir du même âge, mais pas avant. En effet, l’estomac, les intestins, la bile et les reins doivent encore évoluer avant de permettre de digérer les aliments. À partir de l’âge de sept mois environ, ils sont capables de digérer des nutriments supplémentaires pour leur bon développement. Il s’agit alors de nourrir ton enfant à la cuillère, sans lui proposer d’aliments liquides à boire au biberon ou au verre. Commencer la diversification alimentaire signifie aussi essayer de manger tout seul. À l’âge de 7-8 mois, tu peux proposer des nouveaux aliments 2-3 fois par jour en complément du lait maternel ou du biberon, puis 3-4 fois par jour de 9 à 11 mois. Commence par réduire les aliments en purée puis après un certain temps, quand les dents commencent à pousser, tu peux proposer des aliments semi-solides que bébé pourra écraser au palais et tenter de mâcher. À partir du 10e mois, il pourra participer normalement aux repas en famille. Cependant, il n’est pas encore temps d’assaisonner sa nourriture.

Les recommandations sur la meilleure façon d’aborder la diversification alimentaire se basent sur le programme d’alimentation mis au point par la commission fédérale de l’alimentation de la Société Suisse de Nutrition (SSN) (cf. graphique).De nombreuses mères commencent par proposer des purées de légumes, comme des carottes, pour le déjeuner. Le mieux est de privilégier les produits bio pour protéger l’enfant des pesticides, et de cuire les légumes à basse température avant de les réduire en purée. Une fois qu’il s’est habitué à sa première purée constituée d’un seul légume, qu’il la digère bien et qu’il l’apprécie, tu peux la rendre plus solide (par ex. en y incorporant une purée de pommes de terre ou des légumineuses) et y ajouter un peu d’huile de colza. La prochaine étape consiste à lui donner de la viande finement hachée. Si tout se passe bien, tu pourras ensuite lui proposer une bouillie de lait et de céréales, en instaurant par exemple un nouveau repas l’après-midi ou le soir. Tu peux également lui donner des bouillies de céréales et de fruits.

Comme de nos jours, de nombreux bébés sont sujets à un risque élevé d’allergies, il est recommandé de demander conseil à son pédiatre. En cas de signes de réaction allergique, il faut stopper l’apport en aliments problématiques. Si tu décides de proposer à ton enfant une alimentation végétarienne ou végane, informe-toi pleinement au préalable pour connaitre parfaitement les besoins de ton enfant et lui garantir un bon développement.